Copains comme cochons
Tu étais court sur pattes, sans aucune élégance,
Tu farfouillais le sol avec force impatience,
Tes bons yeux tellement vifs, scintillants et perdus.
Et tu m’as regardé... et alors j’ai fondu !
Je me suis approché, tu m’as poussé du groin.
Nous avons échangé quelques propos salés.
Dans ce sous-bois obscur, on a bien rigolé !
Et depuis je t’appelle mon copain le porcin.